Parfois il y a de l’espace à n’en plus finir de l’ailleurs à en tromper l’œil
alors qu’on voudrait un seuil juste pour ne pas le franchir être un peu dedans se contenir,
un seuil pour ici à l’heure de le dire, comme une distance avec ce qui s’étire.
À s’user aux horizons on voit à travers la peau le ciel finissant. On n’est plus que bleu battant pulsations de vide soulevées de silence. Contre la transparence, on voudrait se couvrir d’une frontière, se plisser encore sous des linges de l’eau, épaissir nos images, boire du regard en surface la rondeur floue du temps.
Alors on s’entrelace on s’enroule à rebours dans l’âme de l’instant
Alors on se donne à voir et plus rien ne compte que nos regards miroirs comme de jeunes soleils au centre de l’étang. (Inédit Carine Adolfini- Photo : Étang U Chjurlinu, Biguglia Corse)
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