Mon amour,
Je vénère la sève qui a lié nos corps
Je veux vivre du désir de rester dans l’aurore
Demeurer dans l’ardeur qui ensemble nous tient
Dans la spirale du proche qui aspire le lointain
Juste ta main peut soulever l’espace
Pression douce du chaos qui étreint la lumière
Pour gagner le ciel nous acceptons la brèche
Serrés contre l’instant à l’orée de l’élan.
Mais après nous l’opaque
Tendre danger des envols hâtés
La soif demeure quand le terme est atteint
Il nous faut fouler sans cesse les matins
Donner à chaque cendre une peau, une voix
Se retourner sur la cime sans bord
Pour retrouver l’ivresse de l’essor
Faisons face à la ronce qui écorche la fleur
Et cueillions le parfum de l’iris qui meurt.
Mourir encore, mourir et revenir…
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