Entre les nœuds des rives un peu d’encre glisse
comme de la nuit sur les mains.
Ici,
il fuit de l’attendu, il pleut de l’éteint
de bas en haut le ciel ne cesse de croiser ses eaux
ça augmente les chemins.
Tu voudrais te lier aux nuées
parce que les silences entre eux profondément se touchent
mais les brumes sont sans issue et s’effacent en anneau
quand le levant les couche.
Prends -moi sous ton aile comme une chaleur d’oiseau
je serai ton rayon d’ailleurs tissé
l’unique éclair de tes orages, au fil de tes rivages la lumière nouée.
(Inédit Carine Adolfini- Eaux des horizons dénuées de niveau… )
Mon commentaire dit que j’aime beaucoup tout ce que fait Carine.
Un grand merci Dominique