Un jour étranger dans le temps exil du présent
Voilà ce qui reste de ce qui a suivi
Un cimetière debout
De l’instant pour l’autre une vieille rivière
Quelque chose est là comme j’étais dans ma mère
C’est dans l’âge d’un tiroir sentir un parfum clair
Une fleur coupée la sépia du vivant
L’échappée du moment
Une odeur en retard la présence du loin
Comme au troisième jour la couleur du rien
Le braille de la lumière de l’hier sur la peau
La rachat du temps comme le retour de l’eau
Image dans l’image vie survie vertige suspendu
Cercle viscéral vestige de la roue.
(In Un peu plus de deux mois – Photo Claude Giannini)
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