Dormance

Carine Adolfini

Parfois il y a de l’espace à n’en plus finir de l’ailleurs à en tromper l’œil
alors qu’on voudrait un seuil                     juste pour ne pas le franchir être un peu dedans se contenir,

un seuil                                 pour ici à l’heure de le dire, comme une distance avec ce qui s’étire.
À s’user aux horizons on voit à travers la peau le ciel finissant. On n’est plus que bleu battant pulsations de vide soulevées de silence. Contre la transparence,                     on voudrait se couvrir d’une frontière, se plisser encore sous des linges de l’eau, épaissir nos images, boire du regard en surface la rondeur floue du temps.
Alors on s’entrelace on s’enroule à rebours dans l’âme de l’instant
Alors on se donne à voir et plus rien ne compte que nos regards miroirs comme de jeunes soleils au centre de l’étang. (Inédit Carine Adolfini- Photo : Étang U Chjurlinu, Biguglia Corse)

Vous serez peut-être intéressé aussi par …

APPEL À TEXTES ET ILLUSTRATIONS

APPEL À TEXTES ET ILLUSTRATIONS

Arzilla Éditions lance un appel à textes et illustrations pour sa nouvelle revue littéraire et artistique ( parution septembre 2024) sur le thème " la courbe". Photos, dessins, prose, poésie, textes de réflexion, philosophiques ou articles critiques, recensions… Tous...

lire plus
RETOUR EN IMAGES

RETOUR EN IMAGES

Les rencontres de décembre autour de l'OCHJU Médiathèque l'Alb'oru Librairie Papi San Benedetto San Benedetto L'alb'oru

lire plus

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *